28 septembre 2014

Petit marteau casse caillou

Une remarque, des interrogations en guise de cadeau que je me suis fait le 26 septembre, jour où chaque année le mémorial de mon arrivé dans cet univers je célèbre, un quotidien. C’est presque naturel, tellement c’est devenu banal. Seulement si ça reste inchangé longtemps…

Le coup sera un jour bien puissant.
A l’image des populations qui cassent avec de petits marteaux, de très grosses pierres.

Quelque chose va mal dehors, les gens vont mal là dehors, c’est une évidence. Tu n’as pas envie d’y aller faire un tour même si tu y es depuis toujours. Ils disent que le chef couche avec la femme du voleur. Le voleur, lui va faire des galipettes avec la bien-aimée du commandant. Le gigolo du quartier le fait avec la femme du chef. Voilà, les scènes les plus banales. Tous le voient, le savent, mais chacun ses problèmes. Ils disent aussi le prêtre prie pour le voleur. Il invoque le Saint Esprit, pour protéger, assurer les arrières de celui qui fera du mal autour de lui (cela dépends du côté de la barrière où vous êtes). Aider par son homologue qui crie vers Allah pour les mêmes raisons ; il faut bien faire manger son cercle !

On voit tous ce qui se passe dehors, mais on n’a pas assez de force pour faire danser nos lèvres. On le  vit ce qui se passe dehors. Ils le savent alors une formule, et quand ils le jugent important (aller savoir pour qui), ils disent : « Mange ce qu’on te sert même si c’est des miettes et nettoie vite ta bouche que personne ne le sache ».

Quand on a fait de force un jeun dont on ignore soi même la durée, on réfléchi moins, ferme les yeux et ouvre grand la bouche. Quoique ce soit, il faut l’avaler. Du moment où on pourra le soir, voir le soleil se coucher avec un sourire, fusse t-il feint.

Ca va mal dehors. On le sait, vous le savez et surtout eux le savent mais les maillons de la chaîne sont de mieux en mieux forgés, solide presqu’indestructible  et grandissent en nombre. Seulement, est ce pour autant qu’ils sont invincibles ? Les histoires entre minorité engraissée (M) et majorité chétive (m), on connait tous ; donc on ne repeindra pas le tableau. Mais il y a toujours possibilité de rajouter des couleurs n’est ce pas ? Vu que c’est ‘’m’’ qui d’une manière où d’une autre, souvent inconsciemment dessiner les courbes de ‘’M’’ et le fourre.

Si c’est toujours vrai qu’un petit marteau casse un gros caillou, il faut que la main qui porte le marteau apporte une force équivalente, que dis-je, plus grande que la résistance que peut opposer ce caillou.

Quelque chose va mal là dehors. Vous n’en voulez plus ? Et aussi ne voulez plus être dans cette servitude, ce modèle établi pour que vous ne fassiez que servir, au point que cela est devenu une habitude, une seconde nature, pourvu que cela ramène un bout de pain sur la table ?

Prenez votre marteau et tapez aussi fort que vous pourrez.

Mais une interrogation pour finir, votre marteau, il sera fait de quoi ??

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